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Quand y'en a marre, y'a malabar...

30 janvier 2014

Définition du mot cliché

Qu'est-ce que le cliché ? 

Si je regarde le Larousse, il est écrit : "Lieu commun, banalité qu'on redit souvent et dans les mêmes termes ; poncif." . Je complète cette définition par la mienne : "terme employé par des aveugles sociaux qui pratiquent la politique de l'autruche". Généralement, les gens qui l'utilisent sont des bisounours qui ne veulent pas voir la réalité en face. Ils n'ont jamais connu ce que autrui a vécu, et ne veulent pas comprendre ou connaitre les expériences d'autrui. En anglais on dit qu'ils sont "narrow-minded". 

J'ai regardé un téléfilm qui m'a énervé, non pas à cause de la qualité qui était d'ailleurs bonne, mais à cause du sujet. Et encore, je doute que le terme "énervé" soit le bon adjectif. Non, en faite ce téléfilm m'a épuisé à cause de son sujet. Il s'intitule Fractures et a été diffusé en 2010 pour France Télévision. L'histoire de ce film évoque les premiers mois d'une jeune femme en tant que professeur d'histoire-géo au lycée dans une ville fictive de banlieue. Il raconte aussi comment un jeune adolescent au talent de dessinateur reconnu, va sombrer lorsqu'il apprend qu'il ne pourra plus jamais dessiner à cause d'un accident et d'une erreure médicale sur sa main droite. Et à partir de ce scénario, pratiquement tous les termes, tous les sujets qui, à mes yeux, évoquent le véritable fléau du pays sont présents. 

J'ai décidé de lister chaque phrases choc / ou chaque scènes m'ont mis hors de moi. (Je vous conseille de voir le film sinon vous risquez d'être spoiler, quoique, est-ce grave de spoiler dans ce genre de film ?).


 

- Dès la troisième minute du film, la proviseure rencontre la nouvelle enseignante et un nouveau enseignant. Elle dit précisement : "Il faut que vous sachiez que les gens ici ont une vie difficile. Beaucoup de parents d'élèves sont aux chômages. Ils ne sont pas en formes. [Ils] ont des problèmes d'argent, de santé, ils n'ont pas le moral. Et beaucoup ne parlent pas le français, enfin vous avez compris, cela va être dure mais... comment dire,... stimulant, enthousiasmant même, attachant aussi... ".

Ok, c'est son boulot de rassurer les nouveaux enseignants, mais je trouve que c'est exagéré. Je trouve que les propos visent à créer une fausse réalité. Est-ce enthousiasmant d'enseigner dans une classe avec des élèves qui vous insultent ? Je ne savais pas que l'éducation nationale formait des masochismes.


 

Vers la quatrième minute, lorsque l'enseignante rencontre ses nouveaux élèves, elle leur donne une interrogation qui selon elle "ne sera notée" => ERREURE, il ne faut jamais évaluer les élèves le premier jour de cours. Cela s'appelle faire le flic, et les jeunes de banlieue détestent la police. En plus dans le film, ils sont en retard au niveau du programme scolaire. Donc évaluer accentuerait le retard.


 

- Toujours dans la même scène, elle demande à un volontaire (que nous allons appelé élève A) pour distribuer les copies. Un des élèves prend les copies et lit le sujet avec ses amis, et ne distribue donc pas les feuilles. Voici la conversation qui s'en suit

" Qu'est-ce que tu fais ?"
- Je lis les questions.
- Pardon ?
- Je lis les questions.
- Mais je ne t'ai pas demandé de lire les questions, je t'ai demandé de distribuer les feuilles.
- Je ne peux pas distribuer des feuilles comme ça, la moitiée de la classe je crois, ne va pas pouvoir répondre à la première question. Tiens tu peux répondre à celle là toi ? (en parlant à son voisin)
- S'il te plait, ne fais pas l'imbécile.et distribue les feuilles.
- Moi je fais l'imbécile ? C'est pas gentil de dire des trucs comme mass'. Je vous respecte, vous me respectez. Après si mon attitude ne vous plait pas, vous n'avez qu'à m'apprendre. Vous êtes là pour ça non ?
- Alors je préfère te prévenir, la provocation ne va pas marcher chez moi.
- Ah ouais c'est qui qui provoque ? (dit-il en se levant et en allant vers la prof)."

A noter que l'altercation ne va pas plus loin grâce à un élève qui demande au perturbateur de se calmer. Cependant, cette scène m'exaspère énormément. L'adoscent perturbateur joue les victimes. Il a le don de demander le respect alors que lui-même ne respecte pas l'enseignante. Et le pire, c'est lorsqu'il lui demande d'apprendre les bonnes manières parce que soit-disant les enseignants sont là pour ça... BORDEL DE MERDE, c'est le boulot des parents de faire ça, pas aux enseignants qui ont déjà beaucoup à faire à apprendre des bases et des notions de cours. 


15ème minute du film,

L'adolescent avec une main blessée, assiste à une embrouille entre le père et son grand frère qui vient de sortir de prison. Alala, comment peut-on s'embrouiller devant un gosse, le traumatisme que ça peut faire. Bravo l'éducation parentale... .


 

17ème minute, les trois hommes vont voir la cousine du petit. Un froid se dégage entre l'ancien bagnard et la fille. Un moment donné elle demande au père :

"Et le boulot ça va?
- ça va.
- Tu n'aurais pas envie de faire autre chose ? (probablement il doit faire un travail manuel désagréable)
- J'ai déjà celui là c'est déjà pas mal.
- Non mais si je te demande ça c'est parce que j'ai un ami qui pourrait avoir quelques choses pour toi dans son travail. Il cherche un commercial. Comme t'étais bon... 
- C'est qui ? C'est celui qui est dans l'informatique ?
- Non non non, je ne vois plus. Celui bosse dans la fringue. C'est vraiment un bon poste qu'il te propose."

Le petit prend la parole et dit en rigolant

"T'as un nouveau fiancé toi ?
- Beuh, je t'en pose des questions, répond-t-elle en rigolant."

Et là soudain le grand frère intervient

"T'as craqué ou quoi là ?
- Quoi ?
- Mais regarde comme tu parles ! Tu passes d'un mec à un autre ! Tu nous racontes ça comme ça ! Mais t'as cru quoi, qu'on était chez les Français ou quoi ?
- Mais t'as pêté un cable là ?
- Mais quoi j'ai pêté un cable ? Regarde comment t'es sapée ? T'es sapée comme une ... 
- Comme une quoi ? (Le grand frère s'en va) Comme une pute c'est ça ? C'est quoi ça ? Toi ton fils il m'insulte mais tu ne réagis pas, demande-t-elle à son père. C'est normal !?
- Tu veux que je te dise quoi ? "

Le père commence à s'en aller. Et la fille reprend :

"Non c'est trop facile, ah oui ce salon (de coiffure), je l'ai monté toute seule, je ne t'ai jamais rien demandé. Je me suis débrouillé toute seule. Je m'en sors, je ne sais pas comment je travaille comme une malade. Vous devriez être fier au lieu de m'insulter chez moi.
- Mais ce n'est pas ça le problème .
- Ne deviens jamais comme ton père, dit-elle à son cousin. Ne me juge jamais mal. "

=> Aaaaaaaah l'intégrisme. Il faut savoir que la tenue de la fille dans cette scène était plutôt correcte. Et venir chez elle pour faire des embrouilles, c'est du déshonneur. Sans oublier le  "Mais t'as cru quoi, qu'on était chez les Français ou quoi ?". Bah oui, t'es en France... .


 

22 minutes

Déjeuner de l'enseignante avec sa famille dans un restaurant.L'une des personnes demande à la fille :

"Alors la réalité, ce n'est pas trop dure  ?
- Bah non pourquoi ?
- Ils ne savent pas que tu es juive dans ton école ?
- Excuse-moi je ne vois pas le rapport.
- Bah ils sont tous arabes dans les banlieues.
- Non ils ne sont pas tous arabes.
- Ils ne sont pas tous arabes bon d'accord. En tout cas ils sont tous antisémites.
- Mais je n'en sais rien si ils ne sont pas tous antisémites. Y'en a qui déteste Israel ça c'est sûr. "

Et la discussion dégénère. => VICTIMISATION DESIGNATION AMALGAME. Pas de commentaire sinon je vais avoir toutes les assos' dans le dos. 


 

23 minutes

L'enseignante fait cours sur la cinquième république. Soudain un élève B parle :

"Madame, pourquoi vous nous soulez avec vos questions sur la cinquième république.
- Ne dis pas que je te soule.
- On s'en fout nous de votre république. Nous on votera pas quand on sera grand.
- Ah bon et pourquoi tu ne voteras pas ?"

Une autre élève C intervient :

Mais ça ne sert à rien. Les Français s'en foutent de ce qu'on pense. En plus ils nous calculent même pas.
"Mais les Français, toi t'es française.
- Non non, je ne me sens pas du tout française.
- Mais vous êtes tous Français ici. Mais évidemment, vous êtes nées en France vous êtes Français. Et vous pouvez choisir de voter ou pas et je vous conseille vivement de le faire."

La l'élève A intervient :

"Vous avez vu comment leur boss parle de nous ?
- Qui c'est le boss ? Je ne comprends pas.
- Sarko là le petit nain. Celui qui veut nous karcheriser.
- Hey ! Vous parlez du président de la République.
- Et alors ? Il nous a insulté et vous vous le défendez. Ca veut dire que vous êtes partial, ça veut dire que vous nous insultez aussi.
- Ca veut dire qu'il faut le respecter.
- Ca veut dire qu'il faut respecter une personne qui nous a insulté. Mais c'est pas logique ce que vous dites. Ca veut dire que vous êtes de son côté alors qu'il y a une semaine vous nous parlez de déontologie.
- Déontologie, c'est bien ça, tu connais ce mot là. 
- Vous me prenez pour un con ?"

Et un élève D dit en apparté à son voisin

"Qu'est-ce qu'il a à s'énerver King Kong.?"

L'élève A s'énerve en disant :" T'as dis quoi là ?". La prof demande ce qui se passe, et l'élève A dit :

"Il m'a insulté de singe, il a dit que nous les africains on était des singes. C'est un raciste."

La prof tente d'apaiser le conflit. Et soudain, un élève E insulte l'élève D  de "enculé de blondasse, ne parle pas du tout avec moi".

Etc etc

=> VICTIMISATION et interprétation du mot King kong, analyse foireux de l'élève. Il se plaint du racisme mais lui se met en position de victime et c'est lui qui le créer. Et puis c'est quoi cette mentalité de rejet de la France. Encore le fruit d'une mauvaise éducation en oeuvre. Désigner les Français trop souvent comme ça c'est de la stigmatisation et ça c'est du racisme équivalent au "King Kong".


 

25 minutes

Ca enchaine dis donc. Le grand frère intégriste oblige son petit frère à aller prier au lieu de le laisser tranquille. Il idolâtre les "vrais musulmans" (comme il dit) qui sont en prison et dit même à son père : "Ils m'ont appris que les arabes comme toi, vous êtes des esclaves des français. Regarde toi tu travailles comme un chien et tu ramasses leur merde, et tu leur dis merci. Vous les imitez dans la façon de vivre dans la façon de parler, dans la façon de manger. Moi je ne suis pas un français je m'appelle Silima (machin je sais pas quoi) tu comprends ? Le temps de baisser son froc c'est fini. Sur le Coran de la Mecque plus jamais je baisserai mon froc. Ces putains de Français, j'en ai marre qu'ils me regardent de haut. J'ai envie de les fumer ces fils de p**es."

=> encore une fois victimisation, généralisation etc. Et en plus cette scène se passe devant le petit frère... . Et bah dis donc.


 

29 minutes

Discussion entre l'enseignante et son petit ami chez elle. Elle lui explique qu'elle ne se sent pas bien à cause de son travail de prof. Un moment donné, son mec lui parle d'un diner chez un ami à lui :

"Allez va te changer on va être en retard ?
- Où ça ?
- Me dis pas que t'as oublié ?
- Mais quoi ?
- On va diner chez Yann ce soir ?
- Oh non on va pas diner chez Yann ce soir.
- Anna, s'il te plait ?
- Appelle et dis lui que je suis malade.
- Non, je vais pas appeler pour dire que tu es malade. Allez va te changer."

=> donner des ordres à sa copine... voilà l'image des couples de nos jours au XXIe siècle.


33 minutes

Cela se passe à l'hopîtal, et une directrice va discuter avec un jeune stagiaire. Elle dit avoir reçu un coup de fils de la part d'un médecin qui se plaint que le stagiaire aurait dit à un patient, l'adolescent à la main droite cassée, et qu'il y avait une chance de s'en sortir, ce qui était faux. Et en plus ce stagiaire aurait poser un platre trop fort sur le petit ce qui a crée des lésions. Voilà son excuse :

" Non mais madame, vous savez très bien comment cela se passe ici. Les urgences étaient complètement saturées. Moi ça faisait depuis 36 heures que j'étais dans le service. J'ai posé un platre, j'ai soigné des fractures, j'ai signé un avis de décès. Alors oui oui, quand le petit est arrivé j'étais complètement au radar. J'aurais jamais du poser ce platre. Et certainement que je l'ai trop serré. Voilà. Maintenant ce que je ne comprends pas c'est qu'on a attendu 48heures pour amener un enfant qui avait le bout des doigts violets et qui tordait de douleur."

=> Bah écoute si ça fait trop pour toi, arrête tes études de médecines et ne vient pas chier le monde. En plus la fin magnifique, il veut se déculper en accusant les autres. Mauvaise foie.


46 minutes

Cours sur mai 68, l'élève A se lève, traverse toute la classe pour chercher une gomme, mais en profite pour taper la tête de l'élève D qui lui avait insulté de King kong avant cette scène. La prof lui demande pourquoi il a fait ça et l'élève A nie complétement l'affaire.

C'est pour une insulte à deux balle on en fait toute une histoire. Pathétique.


 

54 minutes

La prof fait cours et un moment donné et une élève lamba demande la religion de la prof. Déjà mal polie ça se demande pas. Et ensuite la prof pour cacher sa religion juive ment en disant qu'elle n'a pas religion. Une autre élève dit "ça n'existe pas ça Madame. Tout le monde a une religion et on ne peut pas vivre sans religion". Discussion blabla, une autre qui sort "Dieu existe sinon personne sera là pour nous aider".

Puis les élèves se plaignent qu'ils ont passés trop de temps sur le chapitre consacré à la shoah, en disant qu'un prof normal n'aurait pas passé autant de temps.

=> L'obscurantisme religieux... pfff. Et puis le pire, c'est de se plaindre du programme. Ils peuvent travailler, étudier, passer à l'ENA ou science-po et avec un peu de chance nommer ministre de l'éducation et hop ils peuvent changer le programme. Mais bon, quand on ne sait pas réfléchir hin.


59 minutes

L'élève A s'est battu contre l'élève à la main droite cassé. Un prof intervient pour le maitriser, l'élève A le frappe. Il est exclu. Réunion des enseignants. Tout le monde est d'accord pour l'exclure de l'établissement, sauf une... en disant ouais c'est la solution de facilité etc.

=> Pfffff y'a une loi et c'est pas fait pour les chiens. Ce genre de comportement en plus des histoires qu'il y a eu avant c'est passible de sanction et même d'exclusion.

L'argument qu'elle sort : "mais ça va ce n'est qu'un gamin. C'est un môme." Ooooooh pauve petit bout'chou... .

Puis elle en rajoute en disant "l'exclusion c'est en dernier ressort". Heureusement qu'il y en a un qui dit "et ça commence quand le dernier ressort, l'homicide volontaire ?".

=> mais voilà pourquoi l'éducation nationale va mal à cause de prof comme ça qui veulent minimiser les actes des voyous !


 

 

Voilà je pourrais continuer à énumérer mais, ça sert à rien. Voilà comment un téléfilm aborde tous les maux de notre société. Victimisation, le communautarisme, la mauvaise éducation (parentale) et aussi la mauvaise responsabilité des enseignants, les gens qui ne savent pas avouer leur erreur et qui rejette la faute sur les autres. 

Et ce qui est énervant ce sont les gens qui disent que le film est cliché... et alors !!! C'est cliché mais c'est la réalité. J'ai grandit dans un milieu quasi-similaire et personne ne s'en soucie de ce problème de banlieue que personne n'ose résoudre de peur de "sensibiliser" des gens. Pourquoi fermer les yeux sur des choses réelles, sur des choses qui se passent réellement ? Je ne comprends pas ces gens là. Je comprends plus la situation des voyous et des délinquants, mais ceux là, non. Regardez ce film et dites moi qu'est-ce qui ne peut pas se produire dans la vie réelle dans ce film. Qu'est-ce qui est purement de la fiction ? Toutes les scènes sont le quotidien de notre population et pleins de gens ferment les yeux depeur d'attiser la haine. Mais en fermant les yeux, on risque de créer une autre haine et ils seront surpris et malheureusement ça sera trop tard.

En tout cas je remercie les réalisateurs, et aussi l'écrivain qui a écrit le bouquin auquel est adapté en téléfilm. Tellement vrai, tellement réaliste. J'ai montré à mon meilleur ami une scène du film sur skype en message différé, je suis prêt à parier que ce soir quand il va se connecter, il ne va pas regarder la vidéo, sous peine de fermer les yeux et ne pas voir la réalité en face.

Voilà pour être heureux faut s'en foutre de tout ça, faut être ignare. Mais ce problème, je le prédis, va s'accentuer. Au passage le livre dont est extrait le film, a été écrit avant les émeute de 2005... .

 

 

 Modification suite aux attentats de Charlie Hebdo : 

J'ai décidé de rendre publique cette article que j'ai rédigé y'a un an. Je suis Charlie, mais je suis également Cassandre des Troyennes d'Euripides, je vois des choses, mais personne ne veut me croire. Bref, hormis ma vanité, je souhaite que cette article ne soit pas censuré. Je ne veux pas attiré la haine dans ce pays, mais je veux éviter que des attentats se produisent de nouveau.

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27 septembre 2013

L'exemple de la connerie banlieusard français dans un film d'horreur américain

Ils sont quand même forts ces américains, ils sont capables de reproduire toute la médiocrité intellectuelle des gens vivant en banlieue en France. Je me suis toujours posé cette question : comment la population des autres pays réagirait en voyant la mauvaise éducation de certains habitants de certaines banlieues françaises ? Mais c'est un autre débat.

 

J'ai vu récemment un film qui s'intitule I Spit On You Gravele premier, celui de 2010. Celui où c'est l'histoire d'une femme exerçant le métier d'écrivain qui part séjourner dans la campagne, dans un châlet pour s'isoler du reste du monde. Malheureusement, elle rencontre des individus, des pécors, qui ont essayé de la draguer mais qui n'y arrivent pas.Alors, ils décident de choisir la solution de la facilité et bien sûr de la honte (mais pour eux être honteux signifie être glorieux... chacun ces ambitions :) ), la solution du viol. S'ensuit après tout plein de péripéties, de vengeances et de jus de myrtille.

 

Ce film, ou plutôt ses individus me font penser à ces mecs que j'ai souvent rencontré dans la ville de Poux.
 Il serait intéressant de faire une étude comparative là-dessus. Même mentalité, même problèmes psychologiques etc.

- D'abord, le nombre. Ahhh, important d'être nombreux, d'être en groupe. Cette importance de vie sociale, Dans le film, et dans ce genre de film -la catégorie rape and revenge-  les méchants ne sont jamais seuls. Lorsqu'ils violent, bien évidemment c'est du viol collectif. Prenons les habitants masculins et accessoirement puceaux de la ville de Poux. Prenez par exemple, les personnes qui passent leur temps à trainer dans la rue, à cracher sur la France etc... .  Et bien ces gens là, pour vous insulter dans la rue, ils le font toujours à plusieurs. Avez-vous vu un wesh embêtait des personnes honnêtes et plus intelligentes qu'eux seul ? La majorité des cas, ils font cela à plusieurs. Ahhh l'effet de groupe.

- Toujours sur le nombre, ils s'en prennent toujours à des cibles isolées. Dans ce genre de film, c'est une femme isolée coupée du monde. Prenons un exemple de vie quotidienne dans notre charmante ville de Poux. Un jeune homme accompagné par ses amis font le trajet à pied pour rentrer à leur maison. Cet individu se sépare de ses amis étant donné que les chemins sont différents un moment donné. Des racailles interpellent l'individu de façon très mal poli. Et l'individu ayant une certaine intelligence, les ignorent. De ce fait ces wesh l'insultent. Mais le pire dans tout ça, c'est que ces wesh là, ils interpellent le mec une fois isolée. Bah non, ils ne vont pas l'appeler quand il est avec d'autres gens. Voyons, ça ne se fait pas dans la règle du plus grand poltron.


- L'humour douteux. Dans le film, lorsqu'ils violent la victime, à la fin de leur méfait on les voit se comparer entre eux. "Ouais j'ai tenu plus longtemps que toi" toi tu l'as fait qu'en deux minutes seulement". Tiens c'est marrant, mais ça me rappelle trop des discussions de celui qui a la plus grosse. Evidemment, cette discussion, je ne l'ai eu qu'avec des gens vivant dans la ville de Poux, ou dans les alentours.

- Enfin, le complexe d'infériorité. Dans le film, les méchants n'arrêtent pas de faire une fixation du fait que la victime soit belle, brillante et qu'elle vit en ville (=signe de richesse, de pouvoir). La victime ne faisait rien de provocations et n'avait pas des airs hautains. Mais parce qu'ils la voyait "différente" d'eux ils se mirent soudain à faire des réflexions du type "on n'est pas en ville ici" "toi tu t'eclates bien en ville avec tes copains richards" "on n'est pas assez bien pour toi ?". Maintenant ma comparaison préférée : celle avec les habitants de la ville de Poux. Voyez comment ces habitants ont un complexe d'infériorité lorsque vous dites que vous étudiez à Paris. Si vous dites que vous étudiez dans le quartier latin, ils vous répondront avec véhémence "ouais ma fac est à Poux et elle est trop bien, en plus elle est bien classée dans le département" (sachant que c'est la seule fac du département...). Pour combler leur manque de supériorité, ils vont vanter les mérites de les études sans que vous avez eu la politesse et l'éducation de ne pas en faire autant. En psychologie on dit que ces gens sont dans une dissonance cognitive. Ils veulent réduire la différence de supériorité entre vous et eux.

 

Comme quoi, les Américains sont assez visionnaires sur des problèmes qui ne les touchent même pas.

30 août 2013

Le comportement de butors lorsqu'on est amoureux

Selon l'expression populaire, quand on est un imbécile, on est heureux, or quand on est amoureux, on est un heureux. Et selon la logique A=B B=C donc A=C, on est un imbécile quand on est amoureux.


J'en ai connu de toutes sortes de gros soumis, à commencer par ces mecs qui changent de préférences selon celles de leur copine. L'exemple le plus récent, il y avait la télé, je mangeais chez un couple d'amis, et lorsqu'il y avait une série télé marrante, la fille dit "oh non pas ça c'est pourri" et puis le mec répond "ah ouais t'as raison c'est trop pourri" alors qu'il appréciait cette série avant. Vraiment juste pour ne pas paraître décalé ou ringard, ce mec refoule ses préférences. Peur de la perdre s'il a des goûts différents ? Et on parle d'honnêteté dans un couple ?


Autre logique que je ne comprends pas, ce sont ces personnes qui sortent pour "essayer". "Tiens, je ne suis pas amoureux d'elle, je n'aime pas ses manies, je n'aime pas qu'elle fume, je n'aime pas sa logique d'être trompeuse avant d'être trompée" mais je vais essayer. On appelle ça vivre ? Personnellement j'appelle ça perdre son temps. Surtout qu'en plus, il sort des phrases du type "oui je vais finir par me lasser de toute façon, mais je veux essayer quand même".

Le pire c'est que c'est le même mec qui me sort "oui, elle me drague encore et encore, et tu me connais, au bout d'un moment je craque et hop". Je connais la théorie de la fille facile mais pas celui du mec facile. Machiavel disait qu'un vrai homme était celui qui resté maitre de soi. Encore un qui a peur d'être seul dans sa vie.


En parlant de filles faciles, il y a des personnes dans la gente féminine qui a le pardon facile. "Oh il m'a trompé, mais je le pardonne parce que je l'aime". Et même, des fois ce n'est pas une histoire de tromperie, c'est tout simplement une histoire de douleur et de souffrance. "Il me ou m'a fait souffrir, mais moi je ne peux pas l'abandonner". Ces gens là sont incapables de penser à leur bien-être. Mais là encore, cela rejoint ma théorie de la peur d'être seul.

Maintenant parlons de ceux qui sont seuls parce qu'ils sont marginaux. Parce que si jamais ils sont en couples, cela relèverait du miracle et non du charme. J'en ai connu de touuuuuuutes sortes cela, je crois que ce sont les plus nombreux.

Tiens un ami que je considère comme tel voit l'amour comme une course, comme une compétition. Alors quand un jour je lui dis que je suis en couple, là première chose qu'il me sort, c'est qu'il est jaloux. Ouais super. J'ai passé plusieurs mois difficile, et je rencontre une personne qui soulage énormément ma souffrance, et lui il me sort qu'il est jaloux. Ahhhh l'amitié... .

Encore un autre ami, alors lui, il me fera toujours rire. C'est le genre de mecs qui se plaint tout le temps, qui est du genre à toujours appeler quelqu'un quand cela ne va pas, qui, quand il doit prendre une décision, il n'arrive pas à se décider. Le mec totalement en manque de confiance.  Et puis un jour, il rencontre une fille et soudainement, il veut se la jouer les grands boss, il vous oublie parce qu'il part du principe que vous êtes néfaste pour sa possible relation amoureuse qu'il démarre et, pire, il vous traite comme une merde en vous manquant de respect. C'est ce que j'appelle "pret à tout pour etre en couple". La peur de rester seul.

 

16 août 2013

Une ville concentrant 90% de la connerie humaine...

... et encore je suis gentil.

 

J'ai envie de parler de cette ville dans laquelle j'ai vécu et dont je vis toujours -malheureusement. Je ne vais pas donner son nom mais juste dire qu'il s'agit d'une des villes nouvelles qui, par la suite, s'est regroupée avec d'autres villes pour former une agglomération -entre nous, heureusement pour elle, car son nom à elle toute seule évoque tout le stéréotype de la banlieue parisienne.

Non, je suis méchant. J'avoue, c'est une jolie ville, avec un joli bois où j'aime bien me promener, un joli étang où j'aime bien aussi marcher. Il y a des quartiers sympas, avec des gens sympas, comme ceux qui sont proches des maraîchers.

Cette ville, que je vais appeler Poux, parce qu'il n'y a que des poux... non je suis encore méchant. Il n'y a pas que des poux, il y a des cafards aussi... . Bon, à Poux, il y a six zones. Dans ces six zones, il y a des disparités, des ressemblances. Poux est une ville qui s'étend du nord-ouest au sud-est.

 

 

J'ai été dans un collège de la zone 1. Alors, ce qui est drôle, c'est qu'on dit exagérément que Montreuil est la première ville en terme de population malienne dans le monde. Mais qu'en est-il de Poux et de sa zone 1 ? En sortant de la gare de la zone 1, on se demande si on est encore en France. En soi, ce n'est pas un problème. Mais cela en devient un lorsque le(s) rejetton(s) de certains habitants est/sont des délinquants en devenir.

(Avant que je continue, oui, je suis raciste, je l'assume. J'assume le fait que je juge les gens en fonction des races. J'assume le fait que quand une certaine personne d'une certaine communauté fout le bordel, et bien cela ne va pas m'étonner et ça s'arrête là. C'est triste, c'est désespérant, mais c'est le bilan que j'en tire de mes expériences personnelles -et je ne regarde pas la télé ;). On peut me traiter de fachos -terme vulgarisé...- me censurer, mais on ne pourra pas retirer ma façon de pensée. Lorsqu'un jour, je rencontrerais personnellement un mec d'une certaine communauté être bien élevé, bien éduqué, là je me remettrais en cause et je reconsidèrerai ma façon de pensée. Or ce n'est pas le cas).

Donc le fameux collège où j'ai passé quatre ans de ma vie, c'était... l'enfer. Il y avait une certaine discrimination envers certaines communautés. Oui, être occidentalisé ou occidental était mal vu. Le seul moyen de s'en sortir était de se comporter comme eux : "oui nous les [noms de communautés] on est les meilleurs, on doit écraser les [noms de communautés]". Mes propos sont clichés, stéréotypés mais c'était la réalité quand j'ai grandi. Les gens se moquaient de moi parce que j'écoutais du rock ou du métal alors que eux tous écoutaient du rap et du rnb. Je me souviens un cours d'éducation civique ou un prof demandait aux élèves leurs religions. Ceux qui levaient la main et disaient [nom d'une certaine religion] étaient félicités. Et ceux qui disaient [nom d'autres religions] ils étaient conspués par les autres élèves.

Hors du collège, c'est à peu près la même chose. Il y a des "caïds" de quartiers, on ne sait même pas comment ils ont fait pour avoir ce rôle. Je me souviens d'un mec dans un quartier, tout le monde avait peur de lui. Il avait même un petit frère qui s'amusait à cracher ou à insulter les passants de la fenêtre de leur appartement.Vive l'éducation... . Et puis dans ces quartiers, les gens mettaient le volume de leur télé très fort avec la fenêtre ouverte.

Voilà l'environnement dans lequel j'ai passé ma pré-adolescence. Charmant non ?

 

Est-ce pareil dans les autres zones ? Prenons la zone 2 au nord-ouest de la zone 1. Des fois, il m'arrivait de jouer au football avec des jeunes de ces quartiers. Une fois j'entendais sans cesse "ouais les [nom d'une couleur de peau] ils sont ceci, ils sont cela". Et puis un moment donné, je leur dis "oui mais ils ne sont pas comme ça". Certains m'ont répondu en grippe et en disant "ouais pourquoi tu les défends ?". 

Autre exemple, une conversation intéressante avec une fille que je connaissais venant d'un collège de la zone 2. Elle change de lycée pour éviter de redoubler, et va dans un établissement dans une autre ville, disons plus occidentalisée. Elle m'a parlé de ce changement d'environnement et elle me sortait des propos très choquants "oui c'est un lycée de [nom d'une couleur de peau]", "moi j'ai été habitué d'être dans un lycée où les [nom d'une couleur de peau] fermaient leur gueule et où on les dominait", "dans ce lycée ce sont les [nom d'une couleur de peau] qui dominent et les autres ferment leur gueule". 

Donc voilà comment est la zone 2. Il n'y a que le cinéma à bas prix qui est intéressant.

 

Prenons une autre zone adjacente, la zone 3 au sud-est de la zone 1. J'avoue, je ne connais que de réputations. J'y allais seulement lorsque j'avais une personne à voir. Mais vu la réputation, je dirais que c'est le même environnement. Je n'en dis pas plus, parce que je ne connais pas assez bien pour me permettre de juger.

 

Changement de décors, avec la zone 4, qui est le village, la zone historique de la ville. Là, vivent essentiellement des personnes âgées en retraite ou des personnes assez aisées. En plus du village, il y a un port de plaisance. Il y a beaucoup de maisons. Là ceux qui y vivent sont très fortunés. Alors, bien sûr, les habitants de cette partie de Poux ne dégradent pas les bâtiments ou autre. Non, à première vue ils sont respectables. Mais en réalité ce sont des personnes qui ont été finis à la pisse, pardonnez-moi, je n'arrive pas à trouver une expression plus élégante et moins vulgaire pour les caractériser. Ce sont des personnes qui ne savent pas éduquer leurs progénitures outre grâce à l'argent et à faciliter. Leurs parents leur enseignent qu'ils auront tout dans la vie, que tout leur sera servi sur un plateau d'argent. Du coup quand les enfants demandaient quelques choses, plus ils obtennaient parce que leurs parents ne savent pas dire "non". Alors quand les enfants grandissent et découvrent la réalité des choses, et bien ils chouinent : ils râlent parce qu'ils partent du principe que quand ils veulent quelques choses, ils les obtiennent sans effort. Et ils deviennent des enfants gâtés et même adultes.

Mais ça, c'est plus des gens qui habitent au port. Au village, c'est une mentalité presque similaire. Les parents transmettent leur arrogance à leurs enfants. Ils ne jurent que par des études d'ingénieurs, que les autres études ne valent rien. Ils dénigrent la culture pour un savoir matériel et logistique. Et surtout, ils pensent qu'ils sont les rois du monde parce qu'ils sont chef d'entreprise dans le département. Alors ces gens là ont crée un pseudo élistisme, voilà ils se prennent pour des élites de la nation. Et le pire c'est que leurs enfants y croient. Du coup quand ils grandissent, ils se croient bien mieux lôti que des personnes sortant de l'ENA ou pire, ils se croient supérieur à des gens de Harvard, Princeton, Todaï, Oxford etc. On devrait leur dire que réussir dans un département plutôt connu pour ses problèmes de banlieue c'est très facile et ce n'est en rien glorieux. Surtout que la plupart sont chef d'entreprise en ayant un bac+5... mais attention, pas avec l'ENS, mais avec de vulgaires IUT qui proposent des master d'ingénieurs. Vu que les étudiants de ces master passent leur temps à faire des barbecues et des apéros, c'est plutôt un bac+5 donné.

Se croire maître du monde, parce qu'on a un bac+5 facile, ou parce qu'on est le "raoul" du quartier, c'est une similitude à Poux.

 

Et puis, un peu plus au sud-est, il y a la zone 5, qui est le centre-ville, avec une gare, un centre commercial, une université, des bâtiments d'entreprises etc. Il faut distinguer deux types de populations de notre département. Les personnes intelligentes -et qui sentent bon- et les personnes assez limitées. Comme Poux est une préfecture, les personnes de la deuxième catégorie vont y faire leurs études ou travailler. Parce que oui, les personnes vivantes dans la zone 4 font de la publicité pour la ville de Poux en prônant le mérite et la déconnade. Oui, pour eux, quand on a un bac +5 en passant leurs années d'études au pub, c'est du mérite. Merci la mauvaise éducation :). Bien sûr, pour les personnes limitées du département, ce principe est un rêve, un idéal. C'est pourquoi ils vont étudier ou travailler dans la zone 5 de Poux.

Ils sont quand même forts ces gens du village et du port, parce que non seulement ils arrivent à attirer la population du département mais en plus en plus ceux des autres. Bon, ça reste des personnes assez eunuques en capacité mentale mais cela reste déjà bien.

L'exemple le plus grand flagrant reste l'université de cette ville. Elle existe seulement depuis le début des années 1990, et les enseignants, les étudiants, l'administration de cette université, se prennent pour les meilleurs. Ces gens là passent leur temps dans des pub, dans des bars, se prétendre mieux connaître qu'un vrai élite de la nation. J'avoue que j'exagère un peu quand je dis que certaines personnes ont un bac+5 en faisant des apéros. Non, effectivement certains, et je dis bien certains, ont un bac+5... grâce aux pistons. Mais là, ce n'est pas du piston genre "je travaille bien donc je me fais recommander" c'est du genre "je piccole bien, je déconne bien, et même si je suis une merde dans ce domaine, je me fais pistonner". Ah, le mérite... une notion dépourvue dans le vocabulaire, ou alors révisée. Et dans cette université, ils ont de tout, des gens venant des quatres coins du département et même venant d'un autre département voisin. Par contre, c'est étonnant, il n'y a pas de personnes intelligentes qui viennent dans cette université.

C'était pareil pour le lycée de cette zone 5, mais à petite échelle. Il attirait toutes les personnes gaga de l'agglomération.

 

Enfin, il y a la zone 6, celle où j'habite, celle qui se situe proche du bois et des maraîchers. Alors, il y a des gens respectables qui y vivent. Des gens qui veulent vivre tranquillement leur vie. Ils sont vraiment à la limite de la ville de Poux. Après il y a des quartiers, du type de la zone 1-2-3. Je mettrais juste une anecdote. Un jour, je marchais, j'étais souriant, j'étais heureux, et là il y a un groupe de délinquants qui me voient heureux, et soudainement, ils se mettent à m'insulter, évidemment sur mes origines. Et à chaque fois qu'ils me voient, c'est la même chose. Du coup je fuis certains endroits de mon propre quartier. Et évidemment ce groupe de délinquants, ils proviennent d'une certaine communauté. Mais bon, il ne faut pas dire ça car sinon c'est eux les victimes.

 

Voilà la géographie sociale de la ville de Poux. Depuis que j'ai quitté l'université de cette ville pour aller dans une meilleure université, plus renommé, mais aussi plus difficile et avec plus d'obstacles, je me sens mieux. Mais il faut que je quitte définitivement cette ville. Poux est une ville avec une ambiance malsaine. Il y a des gens qui vous marchent sur les pieds et qui ne disent pas pardon. Des gens qui ont des gosses qui vous bousculent et qui ne s'excusent pas. A Paris, ville de civilisés, les gens passent devant vous en vous coupant le chemin, mais au moins ils s'excusent. Une fois, j'étais assis sur un banc dans un parc, et il y a un individu qui me demandait si mon portable n'était pas tombé parce qu'il y avait un portable par terre. Voilà la bonne éducation, voilà la bonne mentalité. Bien sûr on ne trouve pas ça à Poux. Les gens vous méprisent parce que vous n'êtes pas comme eux, ou parce que vous méritez "trop" votre réussite.

Il y a trop de tabou, on pense qu'on exagère quand on parle des problèmes de banlieue. Pourtant, il n'y a rien d'exagéré... . La différence entre une ville comme Paris ou plus petite de la proche banlieue et Poux est flagrante. Même les politiciens ont compris, ne serait-ce qu'en plaçant trois trains sur quatre sur la ligne du RER pour une autre branche.

 

 

 

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